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Maxime, un artiste avec plusieurs cordes à sa guitare

Longtemps, il s’est consacré à la musique. Mais, il y a quelques années, Maxime Dzierzynski est revenu à son premier amour, le dessin. L’artiste richebourgeois en a fait son travail. Désormais bien lancé, il cherche à exposer.

L’atelier de Maxime, artiste-peintre à Richebourg. – VDN

Musicien, il était ; peintre, il sera. Longtemps, Maxime Dzierzynski a assouvi sa soif de créativité à travers la musique. Après une formation professionnelle, il est devenu le bassiste du groupe Kino et des Mauvaises langues, deux groupes de rock.

Le Richebourgeois a aussi créé deux groupes : Max on Mars et Te Knoopte Huur, qui continue de vivre et de se donner en spectacle. Après cinq années comme intermittent du spectacle, il a lâché prise et s’est tourné vers l’infographie.

Pendant treize ans, il officie en tant que web designer, il se rend compte une fois encore qu’il n’est pas fait pour cela. Plus par raison que par passion. En 2019, Maxime Dzierzynski décide de revenir à son premier amour : le dessin. Il a notamment passé un baccalauréat en arts appliqués, section arts graphique.

« Revenir aux fondamentaux »

Tout jeune déjà, il aimait griffonner et peindre avec beaucoup de talent. Son talent lui ouvre les portes d’une formation académique au cours de laquelle, pendant trois ans, il va être formé à toutes les techniques.

De l’aquarelle, en passant par le pastel, la peinture à l’huile, l’encre de chine… et l’acrylique. Il s’est aussi, en parallèle, mis à la sculpture, un domaine qui l’intrigue. La résine, le latex, la terre cuite, le plâtre n’ont plus de secrets pour lui.

Comme le dit si bien Lætitia, son épouse : « Maxime a troqué ses pinceaux virtuels pour revenir aux fondamentaux ». Ses matériaux de prédilection deviennent la toile et l’acrylique, « une peinture pratique ». Il l’utilise tel quel, sans eau.

Trouver sa pâte

Depuis le début, il conçoit beaucoup de personnages fantastiques mais il aime aussi reproduire des modèles vivants, animaux ou humains. « J’essaie de trouver son style, une technique vraiment personnelle », indique-t-il. Dans son salon trônent des terres cuites splendides mais aussi des portraits d’enfants, et toute une série de nues d’après-photo.

Quand il travaille, il recherche des sensations mais il veut aussi que ses « représentations ne ressemblent à rien qui puisse déjà exister ». Aujourd’hui, il peint rapidement. Mais il est quelquefois resté plusieurs semaines sur la même toile pour essayer d’en sortir le meilleur, faisant son autocritique.

S’il est humble, il ne manque pas de savoir-faire. Maxime Dzierzynski vend ses œuvres et a également été sollicité pour faire des pochettes d’albums. La prochaine étape ? Exposer son travail ailleurs que sur son site Welcome to my zoo. Avis aux galeristes d’ici et d’ailleurs.

Voix Du Nord | Isabelle Lecomte, Aout 2022.

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